En fonction de l'avancée des discussions entreprises avec le cédant, l’évaluation pourra être plus ou moins détaillée.
Si vous êtes aux débuts des discussions et si le cédant a déjà réalisé une évaluation, demandez-lui de vous fournir le rapport d’évaluation et faites-le relire par votre conseil.
Si rien n’a été fait, faites une évaluation rapide pour vérifier que le prix demandé par le cédant est compris dans la fourchette que vous, ou votre conseil, avez identifiée.
S’il s’agit d’une première approche de la valeur, ce travail ne peut pas reposer uniquement sur les bilans de l’entreprise. Si les diagnostics sont réalisés, voire les audits, faites appel à un professionnel de l’évaluation, qui utilisera des méthodes pointues et reconnues pour évaluer l’entreprise cible à sa juste valeur ! La tâche est délicate. Il s’agit de ne pas la sous-évaluer, ni la surévaluer. Cela nécessite du recul et de l’expérience.
En tout état de cause, n’oubliez jamais trois choses :
• La valeur n’est pas le prix. Le prix est le résultat de la rencontre entre une offre et une demande.
• L’évaluation est d’abord économique avant d’être financière. Elle s’appuie donc sur un diagnostic / un audit de l’entreprise.
• Au final, c’est le financeur qui décide. Une entreprise ne vaut que ce que le marché est prêt à payer - ce que vous, repreneur, êtes prêt à payer - mais, surtout, elle ne vaut que ce que le financeur accepte de prêter, et donc la capacité de remboursement de l’emprunteur.